Le défi : Nouvel Art de Vivre dans un quartier bas-carbone.

« La ville comme nous la pensons et nous l’imaginons doit être une ville qui pense à demain. Dans cette période de réflexion sur la transition écologique sur notre territoire, nous souhaitons par l’aménagement du secteur des Bretonnières, concrétiser nos ambitions. La ville verte et durable ne doit plus être une idée, mais une réalité. Avec les Bretonnières nous passerons le cap des mots pour arriver à celui des réalisations. »

Christophe Béchu, Maire d’Angers, Président d’Angers Loire Métropole

Le quartier

Plateau des Capucins, le passage de l’écoquartier vers un quartier bas carbone

Proche du centre-ville, délimité à l’ouest par la caserne Verneau et au sud par le centre hospitalier universitaire, le plateau des Capucins (4 000 logements) couvre une superficie de 104 hectares. S’appuyant sur la trame bocagère existante, le quartier a connu une première phase d’aménagement de 2009 à 2014. Reposant sur le concept de l’ilot avec des densités et des typologies variables, des formes urbaines compactes, le plateau des capucins a connu une complète transformation en 2015.

A cette date, un nouveau projet a été dessiné invitant à réfléchir à une consommation foncière optimale pour le logement, qu’il soit collectif ou individuel tout en rendant cohérente l’offre avec les réalités du marché angevin. Le quartier s’est alors structuré autour de deux axes majeurs, le tramway et la nature. Epine dorsale du quartier, le tramway vient ainsi guider la conception urbaine des 11 secteurs prédéfinis qui l’entourent.

Le secteur

Les Bretonnières, un des 11 secteurs de la ZAC

Ce grand secteur fait partie des 11 secteurs opérationnels de la ZAC du Plateau des Capucins, au même titre que ceux de Bocquel, Jean Moulin, les Prés, Fraternité… D’une superficie totale de 12,1 hectares, il est situé entre l’avenue des Hauts-de-Saint-Aubin et le Boulevard Lucie et Raymond Aubrac sur la partie Nord des Capucins.

Il se positionne au second plan du faisceau urbain avec des volumétries plus douces accueillant du résidentiel (petits collectifs, intermédiaires, logements individuels …) et des jardins familiaux. Il comprend également deux réserves foncières ; l’une pour un Accueil de Loisirs Sans Hébergement et l’autre pour un parc d’aventures.

La programmation des ilots

Le secteur, objet de l’appel à projets est divisé en 6 grands lots en connexion avec un continuum végétal, gage d’une cohérence urbaine d’ensemble, permettant d’envisager plusieurs approches et des solutions diversifiées.

Un ilot supplémentaire, situé au cœur du projet, est réservé à un parking silo privé. Il est attendu sur l’ensemble du secteur environ 250 logements pour moitié en maisons individuelles groupées et pour l’autre moitié en logements intermédiaires/collectifs. Ces ilots auront une capacité entre 30 et 70 logements.

Les points communs aux projets

Le choix de l’ossature bois

Dans le cadre de l’appel à projets, les opérateurs ont pris l’engagement de construire des bâtiments à impact carbone réduit. Pour y parvenir, les six opérateurs vont construire la structure de leur bâtiment en ossature bois en lieu et place du béton habituellement utilisé. Un des lauréats mixera, pour sa part, ossature bois et pierre massive en structure. Les ossatures et charpentes bois seront ensuite remplies avec différents matériaux bio ou géo-sourcés comme de la paille, de la terre crue, de la laine de lin ou encore des briques de chanvre. Les sources de chaleur des bâtiments ou des maisons seront issues de pompes à chaleur et de poêle à pellets.

Des logements variés et abordables

  • Des logements tournés vers les propriétaires occupants avec une moyenne de 45 % de grands logements T4/T5.
  • Des prix de sortie variés ouvrant à tous des logements avec un minimum de 25 % de logements abordables.
  • Des logements évolutifs et flexibles répondant aux nouveaux modes de vie : confortables, intimes, lumineux, bien ventilés, avec du rangement intérieur et extérieur.

Des espaces partagés

Les différentes propositions ont mis en place un certain nombre d’espaces partagés. Habitat participatif, atelier vélo, tiers lieu, serres collectives, ces espaces permettront d’apporter de la vie et de la cohésion à l’échelle du secteur.

Un chantier mutualisé et plus « propre »

Les futures installations de chantier des Bretonnières seront optimisées :

  • L’emplacement du futur parking mutualisé servira de base de stockage pour tous les chantiers des futurs promoteurs ;
  • Une base logistique associée à un parking mutualisé fera office de Base vie commune.

Ce choix d’organisation, qui devrait durer 30 mois, permettra de sécuriser le chantier tout en réduisant les nuisances pour les riverains.

Objectifs :

  • Contenir l’ensemble des chantiers dans un périmètre donné pour éviter un éparpillement des travaux sur tout le site ;
  • Avoir moins de camions en même temps sur les sites ;
  • Faire moins d’aller et venues par entreprises ;
  • Assurer une gestion optimisée des déchets ;
  • Garantir une meilleure acceptabilité des nuisances pour les riverains.

En plus de veiller à la maîtrise des consommations, le pari a été fait de mutualiser les six chantiers, encourageant par exemple au regroupement des achats pour certains matériaux ou au fait que les déchets des uns puissent être valorisés en ressources pour d’autres.

Dans cette logique, est notamment étudiée la possibilité de stocker et de nourrir tout au long du chantier la terre végétale déblayée à la suite des terrassements pour la redistribuer au gré des futurs espaces verts du quartier.

192 logements collectifs

115 maisons individuelles

600 habitants